Bardenas Reales
Nous profitons de vacances dans le pays Basque français, pour aller dĂ©couvrir ce site Ă seulement deux heures de la frontiĂšre espagnole. En arrivant dans les Bardenas Reales par une petite route sinueuse, on est saisi par l’impression Ă©trange d’avoir changĂ© de continent, de ne plus ĂȘtre en Europe mais plutĂŽt en Afrique ou du cotĂ© des grands espaces de l’Ouest amĂ©ricain. Ici nos repĂšres d’espace et de temps changent, d’immenses espaces de solitude, troublants de beautĂ© s’Ă©tendent Ă perte de vue. Nous avons passĂ© deux nuits dans la rĂ©gion, pour avoir le temps de l’apprĂ©cier Ă sa juste valeur.
Nous profitons de vacances dans le pays Basque français, pour aller dĂ©couvrir ce site Ă seulement deux heures de la frontiĂšre espagnole. En arrivant dans les Bardenas Reales par une petite route sinueuse, on est saisi par l’impression Ă©trange d’avoir changĂ© de continent, de ne plus ĂȘtre en Europe mais plutĂŽt en Afrique ou du cotĂ© des grands espaces de l’Ouest amĂ©ricain. Ici nos repĂšres d’espace et de temps changent, d’immenses espaces de solitude, troublants de beautĂ© s’Ă©tendent Ă perte de vue. Nous avons passĂ© deux nuits dans la rĂ©gion, pour avoir le temps de l’apprĂ©cier Ă sa juste valeur.
AprĂšs avoir passĂ© la barriĂšre pyrĂ©nĂ©enne depuis Hendaye par la N-121, dans la vallĂ©e de la Bidassoa, on arrive rapidement Ă Pampelune (Pamplona en castillan, Iruña en basque), la capitale de la province espagnole de Navarre. DĂ©jĂ , le changement de dĂ©cors et de climat est radical. Les montagnes pyrĂ©nĂ©ennes, si proches, s’effacent pour laisser place Ă de vastes terres arides et inhospitaliĂšres. Il faut continuer encore environ 50 km vers le sud de la Navarre pour arriver aux Bardenas Reales. La zone s’Ă©tend sur plus de 42000 hectares: 44 km dans le sens Nord-sud et 16 dans le sens Est-ouest.
Le site offre des paysages uniques en Europe. Les nombreux ruisseaux qui sillonnent les Bardenas Reales ont un dĂ©bit trĂšs irrĂ©gulier, Ă sec la majoritĂ© du temps. ils ont formĂ© des ravins (barancos). L’altitude n’y varie qu’entre 280 et 659 mĂštres mais le sol, composĂ© d’argile, de gypse et de grĂšs a subit l’Ă©rosion et prĂ©sente des formations rocheuses remarquables. Collines tabulaires, cheminĂ©es de fĂ©e, monts isolĂ©s, vastes terres ravinĂ©es, Ă©tangs (souvent artificiels) et pinĂšdes qui rĂ©vĂšlerent une faune et une flore insoupçonnĂ©es.
Les site est divisé en trois grandes zones géographiques : El Plano au nord, La Blanca qui présente les formations rocheuses les plus spectaculaires et La Negra au sud
Depuis novembre 2000, l’endroit a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© rĂ©serve de biosphĂšre. Les 22 communes qui l’entourent en sont garantes. Bien que pas urbanisĂ©, les Bardenas ont Ă©tĂ© marquĂ©es pas la main de l’homme: agriculture, Ă©levage ovin transhumant ou exploitation forestiĂšre….La plaine centrale est occupĂ©e par une zone militaire, sorte de verrue incongrue au centre de ce havre de paix. Les contraintes militaires et l’objectif de protection de l’ensemble des Ă©cosystĂšmes ont imposĂ© une rĂšglementation trĂšs stricte de la circulation des voitures, sur les voies de communication, mais aussi des VTT ou randonneurs sur chemins de transhumance.
MalgrĂ© tout, nous avons pu apprĂ©cier la magie du site et y dĂ©couvrir Castil de tierra, la manifestation gĂ©ologique la plus emblĂ©matique, sans oublier les massifs du Rallon, de la Pisquerra, de la Negra ou la peña de Fraile… avec des tempĂ©ratures proches de 40° sous un soleil de plomb et le vol majestueux des aigles.
Tudela, la deuxiĂšme ville de Navarre, est une des portes d’entrĂ©e idĂ©ales pour la parc. C’est Ă©galement une ville agrĂ©able avec un important patrimoine historique. Nous avons donc choisi d’y sĂ©journer pour les deux nuits.
Le monument emblĂ©matique de Tudela est sa cathĂ©drale de Santa MarĂa. ClassĂ©e Monument National dĂšs 1884, elle a Ă©tĂ© bĂątie au XIIe siĂšcle sur la grande mosquĂ©e de la ville.
Le soir, les toits en Ă©taient pris d’assaut pas de nombreuses et bruyantes cigognes, totalement invisibles dans la journĂ©e.
Avant de dĂ©couvrir les trĂ©sors artistiques que recĂšle ce temple, on s’attarde sur les trois portails, et surtout devant le plus spectaculaire, celui de la façade principale Ă©galement appelĂ© porte du Jugement Final.
A l’intĂ©rieur, via le musĂ©e religieux, on peut accĂ©der Ă sa lumineuse nef centrale, de style gothique, et Ă ses magnifiques chapelles et retables.
La tour Monreal est un édifice défensif érigé au XIIIe siÚcle sur une hauteur, au sud-ouest de Tudela. Construite pour surveiller le territoire, son aspect actuel obéit cependant à des remaniements ultérieurs.
La place des Fueros, constitue l’un des points de rĂ©union favoris des habitants de Tudela. Construite en 1687, elle fut utilisĂ©e comme arĂšnes taurines.
Sur la route du retour en France, nous faisons une Ă©tape Ă Pampelune.
Capitale historique du Pays basque, aujourd’hui capitale de Navarre, Pampelune, est une ville moderne, chargĂ©e d’histoire. Sur le passage du chemin de Saint Jaques, les Ă©difices religieux sont omniprĂ©sents.
On peut y voir de nombreuses traces de la frĂ©nĂ©sie taurine qui rend Pampelune cĂ©lĂšbre. A de nombreuses occasions, telle que les fĂȘtes de St Fermin, Les toros de la corrida sont lachĂ©s dans les rues: c’est l' »Encierro ». Le basque Rafael Huertaune en a statufiĂ© une scĂšne criante de rĂ©alisme.
Super, je l’inscris dans mes prochaines destinations…. Les paysages sont Ă couper le souffle