Douarnenez et la pointe du Van

Nous avons passé la nuit à Douarnenez puis sommes repartis vers Quimper, en faisant une première halte à la pointe du Van.

Douarnenez signifie en français : « Terre de l’île ». La ville de Douarnenez résulte de la fusion en 1945 des communes de Douarnenez (« Douarnenez-centre »), Tréboul, Ploaré et Pouldavid, devenues aujourd’hui des quartiers du « Grand-Douarnenez ». L’origine de Douarnenez elle-même remonte beaucoup plus loin : bien connue pour ses conserveries de poisson, Douarnenez l’est beaucoup moins pour son passé gallo-romain.

Notre chambre d’hôtes, la « maison bleue », était idéalement située sur le port de plaisance et la propriétaire de très bon conseil.

Pointe du Van
Située à l’extrême ouest de la commune de Cleden-Cap-Sizun, cette pointe n’est autre que la petite sœur de la pointe du Raz dont le parking payant obligatoire nous a écartés.  Toutes deux sont gardiennes de la baie des Trépassés. La pointe du Van a, par chance, été plus épargnée et nous l’avons préférée pour ce coté plus naturel, moins ravagé par les excès du tourisme de masse. La roche qui la compose est plus friable que celle de la pointe du Raz. En conséquence, elle est plus vulnérable aux attaques de la mer qui l’a finement découpée.
Elle n’a donc de pointe que le nom car, lorsqu’on s’y promène, on a souvent des difficultés à trouver l’extrémité de la pointe tant elle est évasée et tant ses avancées rocheuses sont nombreuses. C’est peut-être ce qui caractérise cette pointe, pas de direction logique, les chemins y sont nombreux et la promenade peut-être longue. Plusieurs rochers monumentaux se distinguent de la pointe, dont le fameux rocher Morgane situé à l’ouest de la chapelle saint-They. Aujourd’hui, la chapelle Saint-They, classée monument historique promet de défier encore longtemps les embruns et les fortes tempêtes du Raz.